4 — 13 septembre 2021
Canso
Canso… Un petit village très joli vu de l’eau. J’avais appelé la marina avant d’arriver.
– Hi, I’m sailing your way on a 38 foot sailboat, I would like to know if there is room at the dock for the night, my draft is 4.5’.
– Yes, no problem at all, there is room, Call Mike when you get closer
– Ok thank you
… Quelques heures plus tard, à l’approche de la marina…
– Hi Mike, I was told to call you before arriving at the marina, I’m on a 38 foot sailboat, where should I tie up?
– Hi, yep, no problem, you can tie up anywhere.
– Ok, I’ve never been there, can you give me a hint or something, fenders on which side?
– Ok, just turn a hard right when you get in and tie to the far right near the jetty
– Should I call you back when I get there?
– No no, I’ll be on my way anyway
– Ok, thank you!
Bon, je reste un peu perplexe de ma conversation avec Mike, il semblait me manquer de l’info… mais bon. Aline prépare les amarres et les défenses sur bâbord et je zigzague entre les îles et les bouées dans l’entrée de la baie tranquillement…
Plus on approchait, plus je comprenais ce que Céline et George voulaient dire par : « C’est une très petite marina Canso ! » Ouin… Genre très mini.
On est entrées tranquillement en suivant les instructions d’aller au fond à droite. Je gardais un œil attentif sur le sondeur, on était à marée haute, mais dans ces endroits-là des fois il faut se méfier. Il n’y avait personne sur les pontons, et plus je m’approchais du ponton du fond, plus je le trouvais petit. Et là la question importante à se poser avec Sage c’est : comment je vais faire pour sortir de là si je me rentre le nez dans le fond ? La réponse m’est arrivée à la vitesse d’un éclair, et j’ai embrayé le reculons avant qu’il soit trop tard, j’ai fait un 180 sur place (merci au pas d’hélice) et je suis sortie de la marina en pensant au plan B. Le plan B c’était les autres petits pontons plus près de l’entrée, ils avaient l’air plus long, mais on voyait un peu plus le fond. Ça m’a pris deux prises avant de réussir ma passe de « brake à bras » pour rentrer à reculons dans une des petites dents de peigne. Pour vous donner une idée, ce n’est pas précis, mais je vous montre notre trace GPS un peu plus bas! Haha !
Le Mike en question a fini par arriver, environ 1 h plus tard, pour récolter son 35 $. C’était bien simple comme place, mais il y avait des douches chaudes, de l’électricité à quai, et des laveuses-sécheuses. On a même eu droit à de beaux feux d’artifice juste à côté en soirée
La nuit a été courte, car le vent s’est levé plus fort qu’on pensait, et je me suis relevée 3 fois pour rajouter et rajuster les amarres. Le lendemain matin, la baie était encore pleine de moutons… il ventait pour écorner 2 bœufs. Pas question qu’on parte dans ces conditions-là. On a attendu jusqu’à midi, c’était un peu mieux… Mais on était encore tellement tendues sur nos amarres qu’il a fallu que j’aille nous quêter de l’aide pour partir du quai sans rien briser. En allant me promener…
– Anyone with big muscles available for 5 minutes? We need help leaving the dock… There’s just 2 of us on the sailboat back there…
Ça a marché #1 😉
Finalement, on a réalisé que le vent était vraiment empiré par un effet tunnel dans le canal de Canso… On ne peut malheureusement pas toujours tout prévoir… mais on apprend en chemin en tout cas !
On est passées dans les canaux entre les îles au moteur, certaines passes étaient très étroites, mais on n’a pas accroché de cailloux (fiou!) et on a hissé aussitôt sorties. C’était une brève sortie de voile, car à l’heure à laquelle on est parties, on n’a pas pu aller bien loin. Et les options d’endroits pour s’arrêter étaient restreintes, car en plus de trouver un coin protégé pour les prochains jours, il fallait qu’on ait un accès à la route pour que Rémy puisse nous rejoindre, et qu’Aline revienne chez elle. On a choisi le petit port de pêche de Whitehead.
Whitehead
On a été accueillies par Milian, un jeune pêcheur qui travaillait sur son nouveau bateau — parce qu’il a coulé son ancien au début de l’été (c’est un métier dangereux !) — quand on est arrivées. Il nous a même aidées en déplaçant son bateau pour nous faire plus de place sur le quai flottant et nous a assistées dans la manœuvre. Super service ! On a rencontré plein de bon monde, encore une fois, comme Pat (un pêcheur), Gerry (un pêcheur), Bob (un pêcheur) et leur famille (qui sont tous des pêcheurs, femmes de pêcheurs et enfants de pêcheurs). Il y a juste notre ami Harvey qui est le frère de Gerry (et fils de pêcheur), mais qui lui s’est très vite dit dans la vie “there’s gotta be something better than that somewhere else ”, il est maintenant retraité de la Navy. I’m not saying that being a seaman in the Navy is easy… I’m just saying that, apparently, it’s easier than being a fisherman.
Back to our first day in Whitehead. When Pat’s boat (Deliverance) arrived from fishing, we followed Milian on the dock to grab their dock lines. As sailors, we know not to throw our dock lines to anybody on the dock… cause sometimes, it can turn out to be a very bad idea. The fishermen, they know the same thing. But in Whitehead, I think they’re not very used to having someone else than their peers or relatives welcoming them home. As they approached, they threw a line at Milian, and then they looked at Aline, looked at me, looked again, and probably thought very quickly “what the hell, let’s try this and see”, and threw some more docklines in our direction. We tied them up as best we could, and let them do the fine tuning. Fiew… We passed the test! After shaking their heads, realizing what had just happened, Gerry said “we’re not very used to havin’ girls help us dockin’” (yeah, I can imagine).
We stayed around, curiously asking
– What did you catch?
– Halibut
– Was it a good fishing day?
– Nah, said Pat, only 8.
In my innocent mind, I’m imagining 8 little fishes, the size of a perch. And I’m sad for them. What horrible news…
Then Aline asks (SHE’s not innocent, she knows her fishes!)
– How many pounds?
– Hum, probably about 400 lb
– (My eyebrows lift way up and I think WHAAAAAT????)
Ok, obviously, I was going to learn what a halibut is. So if you are a fish-innocent like me, this is what it is :
Their biggest one was around 100 lb, but they said they’ve caught much bigger ones in the past. What an interesting dock to learn new stuff! We got to learn with our eyes, with our hands, with our ears, and even with our taste buds. Thanks again Gerry and Pat for the generous gift!
Selon Aline, Whitehead, ça ressemble beaucoup à un petit village de la côte nord du Québec. On a cueilli des mûres, des bleuets, des canneberges et du thé du Labrador…
Mais bon, après avoir fait le tour du village, fait l’inventaire de la cueillette, mangé du bon poisson, constaté qu’il n’y avait pas de signal réseau dans le bateau (seulement au bout du quai en faisant la danse du signal, ou plus haut dans la rue à côté de l’ancien magasin général), on commençait à manquer d’idée. Les prévisions météo nous confirmaient qu’on allait attendre Rémy ici jusqu’à jeudi soir et qu’Aline allait repartir vendredi matin pour une longue route non-stop vers Québec… Et pas le temps de faire de tourisme en chemin. C’est dommage, elle aurait voulu voir Halifax et Lunenberg.
– Non, mais attend Aline, le bateau est en sécurité ici à quai, rien ne nous empêche d’aller visiter Halifax en voiture d’ici-là ?
– Ah ! Oui ! Bonne idée ! Mais comment on va se rendre à Halifax ? On est à 30 km d’une épicerie, on est pas mal au milieu de nulle part…
– On va trouver, check ben ça 😉
Je sors sur le quai, je pose la question aux pêcheurs.
– Hi guys! Any idea where we could rent a car? We’d like to go visit Halifax while we’re waiting here.
Pat and Gerry look at each other, as if I just spoke Chinese to them.
– A rental car ? Pat said. Hum. Probably in Antigonish. But that’s like over 1h30 away from here.
– Ok… Then maybe you know someone around who has a second car? We’d pay for the rent and drive it carefully.
– Not that I can think of, my daughter is going to school all week with my wife’s car. And you don’t want to drive this truck…
– No, you need it. Don’t worry! We’ll figure something out.
Then Gerry adds
– I think my brother is going to Halifax tomorrow. I’ll give him a call. But that’s tomorrow…
– Ok sure ! Tomorrow could work too. Thanks Gerry !
Tout le monde est parti, et Aline et moi on a continué à vaquer à nos occupations (on dégustait tranquillement notre gruau sur le pont, au gros soleil) quand tout à coup (!) une voix inconnue retontit derrière nous :
– HELLO LADIES! I heard you are looking for a ride to Halifax?
– Hi!? Yes, we are!
– I’m going there, I can drive you no problem! My name is Harvey by the way, I’m Gerry’s brother.
– I’m Magalie, this is Aline, very nice to meet you Harvey! That’s great! When are you leaving, and when are you coming back?
– I’m leaving in about 30 minutes, coming back tomorrow afternoon.
– Perfect!
– Ok ladies, I’ll be back to pick you up in 30 minutes! See ya!
Notre petit monde venait de changer, on avait rencontré Harvey !
Woohoo !!! Alors la dernière bouchée de gruau s’avale à toute allure, les bols revolent dans le lavabo, les sacs à dos se remplissent de quelques guenilles de rechange, caméra, chargeur, bouteille d’eau, et hop Harvey revenait avec son gros carrosse rouge (pickup Dodge) pour nous ramasser.
On a fait connaissance en chemin. On avait le temps en masse… c’est 3 h de route Whitehead-Halifax ! Harvey est revenu s’installer dans son village natal après une carrière de marin dans la Navy. Il nous a raconté toutes sortes d’histoires sur son coin de pays, la pêche, la mer, la terre, la famille et l’évolution de tout ça depuis qu’il est ici. Les paysages ont défilé vite, on a vu la « famous Queensport lighthouse », vu des aigles (pygargue à tête blanche), on est passés devant Antigonish (qui m’a rappelé de bons souvenirs de mon bref passage par là avec Martin il y a déjà 10 ans), on a roulé sur des bouts d’autoroute rose, et on a terminé notre ride de carrosse à Dartmouth.
On avait 24 h pour visiter Halifax. En bref, ça ressemblait à ça : fish and chips, ferry, boardwalk, ice cream, boardwalk, downtown, hammocks, Navy ships, more walking, more food (EDNA**), more walking (ok we’re too far now, let’s ask our way to the backpacker hostel… hum… there’s 2 police cars there, we should ask them cause this place is starting to look weird), finally found the backpacker hostel. Let’s sleep…
** A note on the EDNA restaurant. It was AMAZING!!!! Like one of the best restaurant I’ve been to. Definitely a place to go during your next visit to Halifax.
Le lendemain, on a déjeuné au Alteregos café (devant le backpacker) puis on s’est séparées quelques heures question de me permettre de reprendre le dessus sur le travail (enfin du WiFi !), et qu’Aline se remplisse les yeux de tout ce qu’elle avait envie (et le temps) de voir avant qu’on reparte. Il a fait un temps magnifique et nous avons beaucoup apprécié notre petite virée. En PM, nous rejoignions Harvey pour revenir au bateau… Sage avait dû s’ennuyer de nous.
Ensuite, dernière journée pour Aline sur Sage, la mission c’est d’aller acheter des huîtres fraîches qu’elle ramènera chez elle. Avec l’aide d’Harvey c’est mission réussie en un rien de temps. Des huîtres locales, de première qualité, cueillies le matin même. Oh yeah !
Plus l’heure avance, plus je la regarde, et plus elle passe lentement. J’ai hâte de voir mon chum ! Il est parti tôt ce matin de Québec, c’est une longue route jusqu’à Whitehead… Sur ce, je lui laisse vous raconter la suite du voyage et je lui cède la parole. À toi Rémy 😉
Merci Magalie! C’est un style de transition que j’ai déjà entendu quelque part. Probablement vers la fin de mon secondaire. Quelle nostalgie! 😉
Ceci dit, c’est ma première contribution au blog, et je ne suis pas encore un pro de l’édition de site web. Première chose que je réalise; c’est pas mal plus facile faire un post intéressant quand on a pris des photos qui ont de l’allure. Mais dans mon appareil, j’ai des photos: d’un connecteur rouillé, du numéro de série d’une pompe de cale, d’un pied, d’un bucket, d’un numéro de téléphone écrit sur une napkin et c’est pas mal tout. Pas facile de faire quelque chose d’artistique avec ça.
C’est donc à Whitehead que j’ai retrouvé Magalie et Aline sur Sage. Whitehead, c’est un endroit où il y a des gens très sympathiques, et rien d’autre. Je veux dire… y’a vraiment rien d’autre; pas d’épicerie, pas de dépanneur, rien pantoute: juste des gens sympathiques.
C’est un ancien village de pêcheur qui s’est graduellement dépeuplé quand la pêche à la morue s’est détériorée. Le reste de l’histoire, on peut se l’imaginer en observant la place; les gens bougons sont partis, et il n’est resté que les gens agréables et le maître de port. Les maisons ont lentement été abandonnées et les gens ont plutôt choisi d’habiter dans leur camionnette. Ensuite, Noé est venu, a vu que ça manquait de chameaux et de morue, donc son kit aurait été incomplet, alors est reparti.
Avec une météo peu favorable, nous sommes restés piégés dans cette petite ville et avons dû apprendre à y survivre comme nous pouvions… principalement en buvant du rhum et en mangeant des homards géants, offerts par un pêcheur qu’on ne pourra pas nommer. On ne pourra pas le nommer parce que ça n’était pas exactement la saison, et que, par conséquent, ces homards-là n’avaient pas leur code barre. Mais soyez-en assurés, la clandestinité des homards ne les dépossède en rien de leur succulence!
Après qu’Aline soit partie, et après avoir dévoré la moitié de la famille Zoidberg, mais avant que les nénuphars n’envahissent trop le bateau ou que Canso ne construise son Spatio-Port, nous avons repris notre route vers Halifax. « Whoop! Whoop! Whoop! »
Le vent n’étant pas si terrible finalement, et la houle résiduelle de l’ouragan rendant la navigation assez inconfortable, nous avons décidé de nous arrêter en chemin, et de dormir dans la petite baie de Fishermen’s Cove.
L’arrêt était une bonne idée; les choses étaient définitivement mieux le lendemain; équipage moins vert, et un beau vent de travers, constant toute la journée, SOG de 7 noeuds, pas trop de houle, pas trop de froid; on a même pensé sortir le hamac mais on s’est gardé1 une petite gêne.
Gardé ou gardés? Décidément, je n’écris pas en français assez souvent. Utilisé avec l’auxiliaire être, mais “accidentellement pronominal”, et non “essentiellement pronominal”. Donc ne s’accorde pas avec le sujet, mais plutôt comme s’il était utilisé avec l’auxiliaire avoir; ici, COD placé après, donc “gardé” reste invariable. Bébé fafa.
Halifax
En arrivant à Halifax, on a vu deux ou trois bateaux militaires Canadiens. (Des bateaux de la Marine Magalie… pas des bateaux de l’Armée… tu vas froisser les marins!)
Pour nous dire bonjour et nous souhaiter la bienvenue, ils nous ont même envoyé un hélicoptère qui est venu faire trois ou quatre tours tout près du bateau. Soit ils faisaient ça par gentillesse pour nous faire un peu de vent — parce qu’on commençait sérieusement à en manquer — soit ils avaient eux aussi lu cette drôle de nouvelle dans le journal et ils trouvaient qu’on ressemblait un peu au bateau recherché;
Boat stolen from Halifax yacht club sails into hurricane Larry
On est entrés dans la baie d’Halifax vers 1h du matin, par une mer d’huile. La réflexion des lumières sur l’eau rendait la navigation un peu fantomatique.
Déjà qu’il y a beaucoup de bouées et de lumières dans la baie d’Halifax, et qu’elles ne sont pas nécessairement au même endroit que sur les cartes, quand elles sont toutes multipliées par deux par la réflexion, et que l’horizon se confond avec l’eau, ça devient franchement confusant™… mais c’est beau pareil!
Il nous a fallu environ une heure pour remonter le bras du Nord-Ouest, en profitant à la fois de l’ambiance lumineuse surréelle et en faisant gaffe de ne pas se prendre une bouée dans la tronche. On a mis le bateau à quai au Armdale Yacht Club, et on a “dormi”… jusqu’à l’arrivée du maître de port au petit matin.
J’ai aussi reçu des courriels de Tony, l’ancien propriétaire du bateau, qui voyait notre position sur le blog et qui nous donnait des bons conseils… du genre; “I see from your blog you are headed to Halifax and making 5.2 knots – get that spinnaker or code zero up!!!” ou encore “You should go East to Greenland, Iceland and then England – it’s open to Canadians!”
Mmm… tentant, mais pas cette année. On veut de la chaleur… surtout pas des pays qui ont “ice” dans leur nom.
Une meilleure recommandation de Tony, c’était de chercher dans le Armdale YachtClub pour y trouver Edward Walentynowicz.
Edward, c’est un marin Polonais d’Halifax qui s’est inscrit à la course Golden Globe de 2022. Essentiellement, c’est une course autour du monde, en solitaire, sans aide, sans escale et en n’utilisant que les technologies qui étaient disponibles en 1968. On l’a trouvé, et on a jasé. Pas besoin de vous dire que ça prend un personnage et un bateau assez particuliers pour se lancer dans une telle aventure. Quoi qu’il en soit, c’était super généreux de sa part de prendre du temps pour nous partager sa passion et ses connaissances.
D’ailleurs, à notre retour à Halifax, j’aimerais bien aller lui dire bonjour. J’ai même eu l’idée de lui donner un genre de souvenir à apporter durant sa course. Ça pourrait juste être une note d’encouragement, scellée et à ouvrir à un moment donné durant la course, ou même un ti quelque chose de pas cher et de facile à transporter mais qui fait du bien quand ça fait 200 jours qu’on est en mer. Genre, une boite de bonbons ou un magazine à lire (ou à regarder). Si vous avez des suggestions… mettez-ça dans les commentaires!
Notre passage à Halifax m’a aussi permis de revoir Marc-André, un de nos anciens employés chez LYKO. Marc-André est maintenant dans la marine — pas dans l’armée. Et il s’adonnait à passer devant notre marina soir et matin pour aller à son cours de… DCU? Damage… Control… U…? En tout cas… un truc à trois lettres qui consiste à savoir comment empêcher un bateau de couler quand on se fait torpiller. Lui aussi avait beaucoup de choses à nous apprendre — au sujet des navires, de la vie en mer et des pubs d’Halifax.

Le reste du temps, comme tous bons plaisanciers, nous l’avons passé à faire des réparations de bateau, à magasiner chez Binnacle, à se familiariser avec l’histoire palpitante de Melville Island et à reconnecter sans cesse nos ordis au WiFi de la marina.
Mais le temps a passé vite. Nous avons eu à peine le temps de visiter la ville un peu, et il était déjà le temps de repartir. Direction… Fermont.
Les prochaines nouvelles seront sans doute palpitantes aussi. Malheureusement, je ne peux vous en dire davantage. Pour l’instant, la suite est classifiée: Top Secret.
À pluchtre!
This Post Has 3 Comments
Well done. My very limited French understood the basics – great adventures. Such a wonderful place to sail & explore. Sage, Tony & I loved Nova Scotia and glad she is back there with both of you at the helm.
Hugs from Connie, ex s/v Sage
It’s good to hear from you Connie! And it’s funny to think you guys are following us, as we also feel like we’re following YOU… you are both so often in our thoughts. Sage still carries so much of your wisdom. We feel lucky and grateful every time we witness all your smart ideas 🙂
Coucou! Tes photos sont très belles et le texte est intéressant à lire. On a toujours hâte de savoir la suite…