Un autre chantier à Green Cove Springs

Oct-Dec 2022

De retour à Green Cove Springs.

Oui oui, je sais, les posts sont apparus dans le désordre. Le retour à Green Cove Springs s’est bien sûr produit avant notre traversée vers les Bahamas. Pourquoi c’est publié après? Parce que je procrastine, voilà pourquoi. Pourquoi je procrastine? Eh eh eh… sérieusement… écrire un blog, ou bedon profiter de ça : (insérer ici une belle image relax) Alors je vous laisse le soin de vous démêler, de remettre le fil des événements en ordre par vous-même. C’est le prix à payer pour que je puisse profiter des couchers de soleil bahamiens avant de me remettre à l’écriture.

Après quelques mois de travail rémunéré, dans le nord, pour renflouer la caisse de bord, nous revoici à Green Cove Springs pour y faire quelques améliorations sur le bateau, et incidemment, assécher de nouveau ladite caisse de bord et manger plein de boiled peanuts.

Première inquiétude à l’arrivée; comment Sage a-t-elle vécu l’ouragan Ian? Somme toute, pas si mal. La bonne préparation du bateau a encore une fois été fructueuse. Rien n’a bougé. D’abord Dorian, ensuite Ian… on dirait presque qu’il y a un pattern, le prochain ouragan, ça sera quoi?

Seule ombre au tableau, les petits sachets de paraformaldéide que Magalie avait laissés suspendus un peu partout dans le bateau n’ont pas été suffisants. Peut-être à cause de la trop grande circulation d’air, ou peut-être à cause de la température élevée, mais tous les petits sachets étaient vides à notre arrivée… avec le résultat escompté; le 5e royaume a tenté une percée!  La chaleur et l’humidité de l’été Floridien n’ont pas de pitié.

Bref, un peu de moisi ici et là sur les surfaces – ce qui est gérable à mon avis. Mais l’aversion de Magalie pour le moisi est quand même assez intense. On a donc procédé à un nettoyage du bateau de fond en comble, pour annihiler la moindre spore. Je dois avouer, que ça a fait beaucoup de bien.  Tout est maintenant propre, lessivé, ventilé et ça sent frais la lavande.

Back to Green Cove Springs.

Translation by Magalie

Yes I know, the posts appeared in the wrong order. We did return to Green Cove BEFORE we crossed to the Bahamas. Why is this published later then? Because I procrastinated, that’s why. And why did I procrastinate? Hey… really… writing a blog, or doing that :

So I will let you put the story back in the right order by yourself, it’s the price to pay so I can continue to enjoy the Bahamian sunsets before getting back to writing

After a few months away at work to refill the bank accounts, here we are back in Green Cove to work on the boat again, eat some boiled peanuts, and unavoidably, empty the bank accounts again.

First stress upon arrival; how did Sage cope with Hurricane Ian? All in all, pretty well. The boat was well prepared, nothing moved. There had been Dorian in 2019, now Ian in 2022… almost looks like a pattern… so what’s next?

The only bad news : the small packs of paraformaldehyde that Magalie had scattered all over the boat prior to leaving and closing everything up have not been enough. Is it because of too much air ventilation? Or because of the very high summer temperature? All the little packs were dry and empty, and even the slightest odor of chemical was unperceivable. Obvious result : the 5th kingdom had started an invasion.

A bit of mold here and there on the surfaces… Ok, that’s manageable in my point of view. But Magalie’s deep hate of mold is almost as intense as my disgust of insects. We then proceeded to the complete elimination of all spores, and disinfected every single square inch of the boat. I have to admit, it feels very good, and the boat smells fresh.

On a aussi remarqué qu’il y avait un peu d’eau dans le fond du bateau à un endroit un peu étrange : Un pont qui prend l’eau? Un réservoir d’eau potable qui coule? Seul moyen de le savoir : mettre du colorant dans le réservoir et on regarde si ça devient mauve dans la cale.

Sauf que le seul colorant qu’on a trouvé, c’est un truc en gel, mélangé avec de l’amidon et du sucre… pas certain qu’on veut avoir ça dans nos réservoirs. Bref, on a opté pour la deuxième solution; tout démonter et inspecter. Quarante-cinq minutes plus tard, le réservoir était sorti du bateau par la descente et la fuite était repérée. Rapide à souhait, n’est-ce pas! Tellement rapide qu’on a choisi de faire une réparation de fortune à l’époxy plutôt que de faire souder le réservoir. Si jamais la réparation ne tient pas… on le ressortira.

In our total cleanup procedure, we also found that there was water under the floor, in some weird spot. Is the deck leaking? Or is it a watertank leak? Only way to find out : put food dye in the water tanks and look if the bilge becomes purple!

The problem is, the only food dye we found was a gel with added sugar and starch…. No way we’re putting THAT in the tanks! So we switched to plan B : take everything apart and inspect it. 45 minutes later, the port water tank was hoisted outside through the companionway, down the ladder and we were already repairing it. Speedy Gonzales team, yep that’s us. To our surprise, we found it so easy to do that we decided to repair the tank with epoxy (JB weld for water tanks) instead of hiring a welder to do the job. If the repair doesn’t work, we’ll just take the tank out again.

Notre liste de choses à faire, en incluant les tâches complétées, a maintenant 292 lignes. Et de toute la liste, l’item que j’appréhendais le plus, c’était la ligne #40 : remplacer le passe coque de décharge de la toilette. Ca faisait 2 ans que je remettais à plus tard. Mais là, c’est FAITE! Ça s’est dévissé presque tout seul, grâce à un outil rose fabriqué sur mesure il y a un an. On a aussi dû importer de la plomberie d’Italie (des passe-coque Maestrini) pour avoir le bon filet British Standard Parallel Pipe. Je vous épargne les détails, mais c’étaient des pièces assez difficiles à trouver!

Our working ‘TO DO list’, which includes completed tasks, now has 292 lines. And of all the tasks, the item I was the least looking forward to do was line #40 : replacing the toilet thru-hull. I had been putting this one off for the last 2 years. I am happy to report that this job is now DONE! It unscrewed magically with the help of a custom pink tool that I made last year. Then we needed to import the replacement parts from Italy (Maestrini thru-hulls) because our French boat has BSPP (British Standard Parallel Pipe) thread… I won’t go into the details, but this was quite a challenge to find!

Se battre contre les champignons et installer de la plomberie italienne, ça vous rappelle quelqu’un?

Fighting mushrooms and installing Italian plumbing… reminds you of someone?

On a aussi fait inspecter notre gréement, par des professionnels. Pas qu’on ne se fait pas confiance, mais quand même – un œil extérieur et expérimenté, une fois de temps en temps, ça rassure. Que des bonnes nouvelles, rien d’anormal n’a été trouvé. Mais, malgré qu’il n’y ait rien d’apparent, avec l’inox il vaut parfois mieux être conservateurs, et remplacer les haubans après une quinzaine d’années et un tour du monde, c’est recommandé. On a donc décidé de remplacer – malgré tout, les éléments qui nous semblaient les plus à risque; le bas-étai, qui avait un peu frotté sur les filières, ainsi que le pataras. Le pataras avait de vieux isolateurs de radio BLU sertis que nous n’utiliserons jamais. Pour chaque isolateur; deux sertissages. Ce qui fait qu’au lieu d’avoir un sertissage en haut et en bas, il y en avait 6 au total. Quand on sait que ce sont les endroits les plus susceptibles de corroder, remplacer le pataras semblait raisonnable.

Dans nos temps libres, on a passé beaucoup de temps à réfléchir à la construction du prochain dodger (capote pare-embruns?). On a même pris le temps de faire une maquette avec des tuyaux de PVC, pour avoir une idée de l’encombrement et des dimensions les plus appropriées. Chose certaine, le dodger ne sera pas une fabrication maison. Pas au complet en tout cas. Quel que soit le mode de fabrication requis, nous aurons besoin d’aide professionnelle; soudeurs, plieurs de tubes, couturiers de canevas, etc. Après avoir visité quelques ateliers d’artisans professionnels dans ces domaines, deux choses sont apparues évidentes; premièrement, c’est cher d’employer des artisans aux États-Unis, et deuxièmement, il faut être patients… les délais d’attente se comptent en mois! Bref, on a décidé d’attendre, et de continuer avec pas de dodger pendant un temps.

Parmi les améliorations à la sécurité du bateau, il y a aussi eu l’ajout d’une pompe de cale supplémentaire; celle qui était installée sur le bateau était de bonne qualité, et pouvait pomper un bon volume, mais elle évacuait à travers un mini-mini passe-coque. On en a donc profité pour ajouter une deuxième petite pompinette de cale dans le passe-coque existant, et de percer pour une nouvelle décharge au diamètre plus approprié pour notre grosse pompe. La petite est démarrée manuellement, tandis que la grosse, qui se déclenche seulement sur un haut niveau d’eau, se déclenche automatiquement avec une sonde de niveau à flotteur. Tandis qu’on y était, on a installé une alarme sur la pompe de cale. En principe, ça ne devrait jamais servir, mais je suis d’avis que c’est toujours une bonne chose de le savoir à partir du cockpit si l’eau commence à rentrer, plutôt que d’attendre d’avoir les deux pieds dedans et de voir les cannes de binnes qu’on avait rangées dans les planchers flotter d’un bord à l’autre.

Finalement, on a installé notre hélice qu’on avait fait ré-usiner afin de réduire encore davantage les vibrations du moteur – et ça a fait une différence magnifique. On a aussi repeint le mât radar (une déception – peindre de l’aluminium c’est une plaie), remplacé le feu de tête de mât (sérieusement, ça dure pas longtemps ces bébelles là) et scellé les bancs de cockpits  qui coulaient un peu dans les coffres (une belle réussite) et plus encore…

Bref, on ne s’ennuie pas. Par chance qu’on aime bricoler… parce que sinon, on serait triste de passer autant de temps et autant de dollars en matériaux. (Des vrais dollars là là… pas des dollars en plastique!)

We also had our standing rigging inspected by professionals. Not that we don’t trust ourselves, but you know, an outside view, once in a while, can be quite reassuring. Good news, nothing major to be reported. But even then, better be conservative with stainless steel. And changing the rig after 15 years and a tour around the globe… is highly recommended. So we decided to change the elements that seemed the most damaged : the solent stay (which had a bit of wear from friction on the life lines), and the backstay. This one had 2 SSB radio isolators that were a little rusty, and we don’t have an SSB radio anymore, so there’s no need for that. Since each isolator has 2 swages, the whole backstay had 6 swages instead of just 2. Knowing that it’s where most stay failures happen, it seemed like a good plan to change the backstay.

In our free time (yeah right), we spent lots of time thinking about the design of the next dodger. We even tried to mockup part of it with PVC tubing so we could get a feel for dimensions and ergonomics. One thing is certain, the next dodger won’t be a complete DIY project. Whichever design we decide upon, we will need the professional help for welding, tube bending, sewing, etc. After visiting a few canvas and welding shops, 2 things seem obvious : first, it is expensive to hire talent in the US, and second, we need to be patient… waiting lists are months long! In brief, we decided to wait and live the next episode without a dodger.

An improvement in the department of boat security: we installed an additional bilge pump. The one we had was of good quality and decent volume, but it was evacuating from a tiny little thru-hull. We decided to add a tiny little bilge pump to link to that thru-hull, and drill a new decent size thru-hull for the big pump. The small one is on a manual switch, whereas the big one operates automatically at higher water level with a float. While we were there, we also installed an alarm on the bilge pump. In theory, it should never beep, but I think it’s always a good thing to know from the cockpit if water is coming in, instead of waiting to walk right down into it and watch all the cans of beans that were stored under the floor boards float all over the place.

Finally, we reinstalled our propeller. We had sent it to PYI (Max Prop manufacturer) during the summer for a proper refurbishing in the hopes that it would solve the engine vibration problem we were still having – and it does make a wonderful difference. We also repainted the radar mast (total deception, painting aluminum is a pain in the butt), replaced the masthead tricolor light (these expensive little lights really don’t last long), replaced the VHF antenna and cable (OMG we can now hear all the Wx channels!), sealed the cockpit benches (water was dripping into the cockpit lockers from every screw holes, a nice improvement), and more and more…

Not a single opportunity for boredom. Thankfully we like this kind of craft, otherwise we’d be completely depressed to spend all that time and money. (Real money, not plastic money!)

Quelques semaines plus tard – toujours en Floride.

Bon, ben finalement, notre autre ouragan… on l’a eu. C’était Nicole. Il parait que c’est rare les ouragans en novembre. Mais ce n’est pas impossible dirait-t-on!

Pas grave. On est habitués! Nicole est passée, n’a rien brisé… et nous on a continué les travaux; Magalie a installé les beaux winchs self-tailing que j’avais acheté il y a deux ans.

A few weeks later, still in Florida

So… hum…  our next hurricane? Yep, we had it : Nicole. Hurricane season is over in November they said… Not this year apparently!

No big deal, we’re used to it now. Nicole passed, nothing broke… and we continued to check items off the To Do list. Magalie installed the beautiful self-tailing winches I had bought 2 years ago.

On a aussi fait un adieu au vieux radar. C’est une décision qu’on a mijoté longtemps, mais il a fallu se rendre à l’évidence que le radar, on ne l’utilisait jamais. Premièrement, ça consommait énormément d’énergie – au point où c’était presque seulement utilisable au moteur, deuxièmement l’écran était vieux et abimé et finalement l’AIS bidirectionnel nous donne la sécurité qu’il faut par rapport au trafic maritime.

On a quand même conservé le mat qui le soutenait… qui nous est utile. C’est là qu’est installée l’antenne de l’AIS et c’est là qu’on accroche le palan qui nous sert à remonter le moteur hors-bord de l’annexe. On a aussi ajouté deux petits projecteurs lumineux sur le mat radar; un qui pointe vers la tête de mât et l’autre qui pointe sur le pont. Celui qui pointe vers la tête de mât est utile pour bien voir les penons sur nos voiles ou pour démêler éventuellement les drisses en tête quand les lampes frontales ne suffisent pas. C’est aussi un bon moyen pour éclairer la voilure et s’assurer d’être vus si nécessaire.

Avant de quitter la Floride, on a récupéré nos voiles, en réparation/entreposage chez la « Irish Sail Lady ». Oh… rien de grave, on a simplement fait refaire un leech line, recoudre un peu la protection solaire du génois, et renforcé les pochettes de lattes de la grand’ voile. De la routine. On s’est aussi fait un cadeau… un beau foc de route tout neuf; et c’était une super aubaine. Par le plus beau des hasards, les dimensions de foc des Catalinas 34 Tall Rig correspondent exactement à celles dont on a besoin pour notre solent stay… sauf qu’étant donné qu’elles sont faites en série et en grande quantité, plutôt que sur mesure pour un bateau des années 1980, on peut les acheter pour pas cher, pas cher!

On a aussi pris le temps d’aller voir la famille de Magalie, sa tante Suzanne et son oncle André qu’on aime tellement! Par contre, on n’a pas pu y aller en Minivan Brune, parce que son amie Rosanne en avait besoin pour transporter des mini-marines (c’est comme des cadets de l’armée, mais américains). Bref, au lieu de la Minivan Brune, elle nous a prêté une Camaro bleue. On a dû s’en contenter.

Mais là, il est temps qu’on quitte Green Cove, pour plein de raisons. Premièrement, parce que l’idée c’est de naviguer, et pas de travailler sans fin sur le bateau. Deuxièmement, parce que se faire à bouffer sur le bateau en rénovations est impossible, et que les seuls restaurants abordables sont le McDonald et LaCasita… avant qu’on se transforme en clown ou qu’il nous pousse un sombrero, il va falloir changer notre alimentation. Troisièmement, parce qu’on a un rendez-vous dans les Bahamas pour Noël… et que ça serait l’fun, comme on dit, d’arriver à Nwël en même temps que tout le monde.

We also said goodbye to the old radar. It took a lot of time, but we had to come to the conclusion that we never used it. First, it was using so much power that we could almost only use it while motoring. Second, the screen was so damaged it was hard to get anything useful out of it, and finally, the AIS gives us the extra security regarding marine traffic.

We still kept the radar mast, because it’s very useful for other things, like the AIS antenna and the outboard hoist. We also added 2 small spotlights on top, one that points up to the sails, and one that points down to the cockpit. The one that shines upwards will be useful to check our telltales underway at night or help us figure out a twisted halyard when the headlamps aren’t bright enough. Plus, it’s a great way to be visible if we feel the need to while sailing at night.

Before leaving Florida, we got our sails back from the Irish Sail Lady in St-Augustine. She repaired the mainsail leech line, batten pockets, and the genoa sun cover. Just a few routine items. We also gave ourselves a gift (which was a deal too!)… We bought a brand new jib! By beautiful coincidence, the dimensions of the Catalina 34 tall rig jib is almost exactly the size needed for our solent stay. But since these are manufactured in large quantity, they sell for much better prices than any custom made one.

We also visited Magalie’s dear aunt Suzanne and uncle André, who we love so much! However, we were unable to drive our favorite brown minivan, since Rosanne had a mini-marine (or young marine – it’s like the American version of our army cadets) event that weekend. So, instead of a brown minivan, we had to drive her blue Camaro. Life is hard, but we survived 😉

Now it’s time to leave Green Cove, for many reasons. First, because the main idea is to sail, not to work endlessly on the boat. Second, because cooking on the boat while “under maintenance” is near impossible, and the only affordable restaurants are McDonalds and La Casita… We’ll have to change our eating habits before we turn into clowns or before we grow a sombrero. Third, because we have a rendez-vous in the Bahamas for Christmas… and it would be really nice, as the French expression says, to arrive at Christmas at the same time as everyone else.

Les réparations qui restent devront donc attendre. Mais puisqu’on est si bien partis à parler de travaux sur le bateau, je m’en voudrais de ne pas vous en donner un avant-goût;

Fabrication d’un Lazy Bag. Ça, c’est un projet qui est cher à Magalie. Présentement, la housse qu’on utilise pour protéger la grand-voile du soleil est super solide, mais aussi super lourde et encombrante. Le problème, c’est que souvent, la tâche de la mettre pour devoir l’enlever le lendemain est tellement démoralisante qu’on la néglige. Et ça, c’est MAL! Le soleil des tropiques, c’est violent, et il ne faut pas le négliger. C’est pour ça que ça nous prend une housse facile à utiliser pour nos voiles. Et un chapeau. Ça prend aussi un chapeau.

Dinghy. Le dinghy… ah misère. On l’aime notre dinghy… mais il dégonfle. On doit être rendu à environ 12 rapiéçages pour régler le problème. Le vrai problème, c’est que le boudin avant de notre dinghy a une fuite… mais il fuit en quelque part d’inaccessible entre les deux coques de fibre de verre. Je sais, c’est weird, on ne s’attend pas à ça, mais c’est le cas. Quand on gonfle le boudin avant, il finit par dégonfler, et la pression d’air se retrouve entre les deux planchers; quand on enlève le bouchon à l’arrière, on entend la pression d’air se libérer. Bref, l’air qui fuit du boudin avant se répartit partout et tenter de la colmater relève de l’impossible. Si vous vous rappelez, l’an dernier on avait réussi à régler le problème (temporairement) en injectant un scellant spécial dans le boudin. On va tenter la même chose cette année, mais plus le temps passe, plus il faut se rendre à l’évidence; ce dinghy-là en est à ses dernières années.

Remplacement de la transmission.

Ouin, ça c’est une autre affaire. Depuis la fin de la saison dernière, on a commencé à remarquer que la transmission ne fonctionne environ que 90% du temps… ce qui n’est pas tout à fait suffisant. Déjà que manœuvrer Sage est déjà assez délicat,  les manquements de la transmission rendent les manœuvres à quai carrément risquées. (Bref, ça sera à faire… bientôt… dans un post futur.)

On a donc mis le bateau à l’eau. Par une super journée ensoleillée. Avec au loin… qu’on n’avait pas vu, un genre d’orage. Le genre d’orage qu’on ne veut pas vraiment voir passer quand notre bateau est dans le travel lift, le genre d’orage qui arrache les amarres des paquebots et qui les font foncer dans les quais. La légende veut même qu’une station de recherche amarrée près de nous a lu des pointes à 70 nœuds. Est-ce que j’y crois? Je sais pas. Est-ce qu’on a eu des dommages – non… et c’est ça qui compte.

The rest of the ‘to do’ will have to wait. But since I’m so well started on talking about work progress, here’s an idea :

Sewing a lazybag for the mainsail. This is Magalie’s project. Right now our mainsail cover is super thick and heavy duty (Sunbrella lined with vinyl), which makes it hard to put on and off, and doesn’t stow easily. The problem is that we often neglect to put it on If we know we are sailing again the next day, which causes extra hours of sundrying our dear mainsail. And that is bad! The tropical sun is a violent one, we should not neglect that. That’s why we need a new sail cover that is easier to use. And a hat, we also need a hat.

The dinghy. Oh the darn dinghy. We love it, but it deflates. We probably added 12 new patches this year, which did not solve the problem. The real problem is that the bow tube deflates from somewhere completely inaccessible. It deflates in between the 2 rigid fiberglass hulls! I know, it’s weird, we could not be expecting something like that, but it happens. When we inflate it, the tube deflates and if we open the screw cap behind the hull, we hear the air pressure escape. So the air escaping the forward tube makes its way everywhere, and any attempt to patch is just impossible. If you remember, last year we succeeded a temporary fix by injecting a tire sealant into the tube (slime). We’ll try this trick again later this year, but we have to come to the conclusion that this dinghy is on its last miles.

Replacing the transmission. Yep, that’s another thing. At the end of last season, the transmission started to misbehave a little more frequently, let’s say it was working fine 90% of the time, which is not quite sufficient. Sage is already a hard boat to maneuver around the docks, add to this an unreliable transmission, and it becomes quite risky business. (More on this in another post ;-))

We then splashed the boat, on a beautiful sunny day. With a faraway… hum… kinda storm we hadn’t noticed. The kind of storm you don’t really want to see when your boat is in the travel lift. The kind of storm that rips big cruise ships dock lines and makes them bang around on nearby docks. The story even states that a nearby research station recorded gusts up to 70 knots… Do I believe it? I don’t know. Did we suffer any damage? No. That’s what matters for now.

Après ces émotions fortes, voilà venu le moment de larguer les amarres et de se remettre en route vers le sud. Oups, peut-être pas aussi vite qu’on pensait : le moteur ne démarre pas. Qu’est-ce que c’est? Le starter. Quelques tests et quelques recherches plus tard, un tout nouveau est en route vers Green Cove Springs. Une fois installé, le moteur démarre comme un cheval de course qui sort de sa guérite. Fiou… On peut partir !

Arriverons-nous à traverser le Gulf Stream sans encombres? Arriverons-nous sains et sauf aux Bahamas? Que de suspense… surtout quand vous avez déjà lu le post d’après!

A bientôt!

After these emotions settled, it is time to leave the dock and start our route south. Wait, maybe not so soon… the engine is not starting. What is it? The starter. A few tests and online research later, a new one is on its way to Green Cove. Once installed, the engine starts like a race horse furiously escaping the gate. Fiew… We can now go.

Will we cross the Gulf Stream easily? Will we arrive safely to the Bahamas? So much suspense… especially since you’ve already read the post that follows this one!

More soon!

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This Post Has 4 Comments

  1. Aline Prefontaine

    Vous travaillez fort mais vous êtes comiques les amis . Je pense souvent à vous et je vous aime 🥰bye!!!

  2. Daniel

    Inspirant.

  3. Suzanne Marcil

    On pense souvent a vous deux et on vous aime tellement. Dans ma prochaine vie, je veux être exactement comme toi MAGALIE mais je vais avoir besoin d’un Remy….
    ❤️❤️

    1. Magalie Laniel

      Hahaha!!! Je ne suis pas sure que tu voudrais être exactement comme moi, tu sais que ça coûte très cher de crème glacée 😉

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