Splicing & soft shackles love

Splicing

Après le lavage des cordages… l’inventaire, et l’inspection! Des écoutes, des drisses, des amarres, des lignes de vie, des hâle-haut, des hâle-bas, etc et surtout en masse de cordages de “spare” non identifiés… Il y en avait de toute les sortes, dont la balancine de baume, qui avait une hernie de l’âme à environ 25′ du snap shackle.

Elle était belle cette drisse, avec son âme toute douce et de bleu vêtue, on ne voulait pas la sacrifier. D’un coup qu’elle est p’tête même en Dyneema! Aye, c’est précieux ça! Mais n’étant pas des experts en identification de type de cordage, on a consulté les pros des internets. Ils nous on dit d’en brûler un p’tit bout, de sniffer la puanteur qui en émanait, et d’observer le comportement des fibres en brûlant. Pleins de bonnes instructions comme :

“The smoke should be sniffed with care to determine its smell.”

“Observe the reaction of the specimen and its smoke and again sniffed the smoke.”

“Any flame on the specimen should then be extinguished.”

…et à la fin ça dit :

“Smell alone should not be used for identification. It is influenced by coatings on the fibres, and pollutants to which the rope has been exposed. The sense of smell is not be very precise.”

Hum… 

C’est vrai que c’est pas avec ça qu’on est arrivé à une conclusion convaincante. C’est plutôt en observant les fibres, qui ne prenaient pas en feu, mais qui semblaient se sauver des flammes sans trop noircir, qu’on a conclu que cette drisse était probablement précieuse.

On a sorti la boîte à trucs à épissure, et quelques vidéo youtube plus tard, on était en train de lui redonner une 2e vie. On l’a dégainée partiellement, et on a “milké” la gaine vers l’autre extrémité, pour que le bout endommagé ne soit plus sous tension lorsqu’en service. Ensuite on lui a fait une belle épissure pour recevoir soit un snap shakle, soit un soft shakle. 

Notre enthousiasme avec les épissures avait commencé par une belle après-midi ensoleillée entre Cap à l’Aigle et St-Jean-Port-Joli. Un franc succès cette bosse d’empointure toute magnifiquement épissurée.

Après tant de plaisir et de succès, on se croyait invincible! Amènes-en des épissures!

Euh… Notre gloire a vu le bout le soir où on a essayé de faire des épissures au bout des écoutes de génois en vieux polyester un peu sec… ****#%*!@#**** fin de l’histoire.

Soft shackle love

Revenons à quelque chose de positif… 

Les soft shackles!

Ouiiiiiiiiii ça c’est le fun à fabriquer!

Mais le plus cool – et ce qu’on veut particulièrement vous partager – c’est qu’il y a plusieurs façon de fabriquer des soft shackles, mais on en a trouvé une vraiment géniale parce qu’elle n’a aucun bout de lousse (à couper)!

Voici le lien vers la vidéo d’instruction de Sailing Zingaro

En gros (le highlight) c’est qu’on fait deux ‘eye splice’ à chaque bout de notre dyneema, et c’est ça qui devient le gros noeud, donc il n’y a aucune coupure dans la procédure. Aucun petit bout à brûler ou qui dépasse! Malade non? Ça donne envie de se commander des km de dyneema pour s’en faire des tonnes de copies!

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