Decembre 2022
We have already returned Rosanne’s van with the help of Olivier, we are running around like crazy to finish up the last ‘things’ before leaving Green Cove. In fact, we are trying to go so fast we forgot to empty the recycling from the van, and also forgot our vacuum cleaner in the van. Bummer. We have the charger with us, the vacuum without the charger will be of no use to her.
So what’s left to do now? Top off the water tanks, get our food from the lounge refrigerator, bring the dinghy back on deck, store the last provisions under the floor boards… and oh… wait for the last Amazon order to arrive. Hum. Amazon has always been pretty reliable, but they let us down on this one. Order was late by 2 days and turned out to be undeliverable. This was the order of slime, the stuff we put in the dinghy last year that sealed the leaks for 3 months. Fortunately, Nathalie from Cafeine (she just arrived with her Catalina 30 from Lake Champlain last week!) had a similar product ‘in stock’. So we had a deal. Nath and Mike drove us to the gas station for a last jerrycan refill, and off we went. It was a cold cloudy day, we hadn’t had that kind of weather in so long.
Traduction de Rémy :
On vient de retourner la minivan de Rosanne avec l’aide d’Olivier. On court un peu comme des poules-pas-de-tête pour finir les derniers préparatifs avant notre départ de Green Cove. Dans le brouhaha, on a même oublié nos poubelles, notre recyclage, et notre aspirateur à batterie dans la van. Bravo. Le pire c’est que Rosanne ne pourra même pas l’utiliser, parce que c’est nous qui avons le chargeur – et c’est un chargeur Canadian Poutpout qui ne se trouve évidemment pas aux États-Unis.
Alors, que nous reste-t-il à faire au juste? Remplir les réservoirs d’eau, récupérer notre bouffe dans le réfrigérateur de la salle commune de la marina, remonter l’annexe sur le pont, ranger les provisions sous les planchers du bateau et… bien sur… attendre notre dernière commande Amazon. Amazon a toujours été plutôt fiable, mais cette fois-ci, ils nous ont un peu déçu. Notre commande était en retard de deux jours, et la livraison a finalement été annulée. Il s’agissait de notre commande de Slime, la glue qu’on injecte dans les boudins de l’annexe pour l’étanchéifier de l’intérieur. L’an dernier, ça avait réglé nos problèmes de dégonflation pour un bon 3 mois. Par chance, Nathalie, qui vient d’arriver du lac Champlain sur son Catalina 30 – Caféine – avait un produit similaire en inventaire dans une de ses cales. Ça nous a bien arrangés. Nathalie et son ami Mike nous ont conduits à la station-service pour un dernier plein de Jerrycan de diesel, et nous sommes partis. C’était une journée froide et nuageuse. Nous n’avions pas eu ce genre de météo depuis longtemps.

Fifteen minutes into our trip, as we were slowly distancing the world war II warfs of Green Cove Springs, the bilge pump alarm went off. Remy had just installed a new buzzer for the bilge in the cockpit (he likes buzzers). We did have a bilge alarm before, but it was a faint sound inside the boat, so not easy to hear when motoring. This one is loud and it blinks a yellow light, so we can’t mistake it for a tinnitus.
I ran down below to assess the problem. Indeed, there was water coming into the bilge, and it was coming from the back of the boat. No surprise… with all the stuff we changed back there. The exhaust hose was leaking at the barb connection. Fiew! I grabbed the wrench and tightened the hose clamps more, and more, and even more. It’s surprising how tight these need to be! At least in my ‘strength range’…
The rest of the ride was pretty smooth, we motored to downtown Jacksonville in the dark (well, it’s never really dark there!) were we were welcomed by Rosanne and her family who grabbed our lines, gave us back the vacuum, and came in for a drink. What an awesome coincidence that they were in the area with the van that night!
Quinze minutes après notre départ, alors qu’on dépassait à peine les vieux quais de Green Cove Springs qui datent de la deuxième guerre mondiale, que l’alarme de pompe de cale s’est déclenchée. Rémy venait tout juste d’installer une nouvelle alarme de détection de haut niveau d’eau dans la cale. (Il aime bien les buzzers.) On avait une alarme de pompe de cale avant aussi, mais c’était un petit son délicat, à l’intérieur du bateau. La nouvelle, c’est un buzzer de 100db, dans le cockpit, avec une lumière jaune qui clignote; aucun risque de la confondre avec un acouphène… même quand le Perkins gronde.
J’ai rapidement été vérifier les fonds, pour valider si c’était une fausse alarme due à un mauvais branchement, ou si, effectivement, on était en train de couler. Eh oui, en effet, on coulait. Un bon petit ruisseau venait de l’arrière du bateau et se déversait jusqu’à la pompe sous le moteur. Pas si surprenant, considérant les travaux qu’on avait faits dans ce coin-là! Le tuyau d’échappement, qui repousse à la fois les rejets de combustion et l’eau de refroidissement avait une fuite. Ouf, pas une réparation trop compliquée. J’ai attrapé une clef, une lampe de poche, et j’ai resserré le collet du raccord cannelé… un peu… beaucoup… passionnément… jusqu’à ce que ça coule plus lentement, et finalement plus du tout.
Le reste de la nav a été plutôt relaxante, on s’est rendus jusqu’à Jacksonville au moteur, dans le noir. (Façon de parler, parce que Jacksonville, ça n’est jamais ben ben noir.) On y a été accueillis par Rosanne et sa famille qui ont attrapé nos amarres et redonné notre aspirateur. On a pris un verre avec eux – quelle belle coïncidence qu’ils étaient de passage en ville cette soirée-là!
That night was short, and cut in half by some young dude who decided to walk onboard in the middle of the night! We only slept one tide. The jax current is convincing enough to want to have it with you… So we were up at 3am, and off we went again, with the tide. We were exiting the inlet around 6am. The waves were way bigger than expected. It’d been flat calm for days in a row, I thought the ocean would be pretty calm too. Nope. I don’t know where that swell was coming from, but it was there, and without the wind, we were rolling and rolling our way south. That made us feed the fishes pretty quickly. Obviously, after 5 months on land.
Since the forecast was not giving us more hope for better winds in the next 48h, we decided to cut short and enter the ICW (intracoastal waterways) at Ponce de Leon inlet around 9pm that night. Ouf, felt good to stop rocking right and left like a cork. We continued until 1am and stopped near Titusville where there would be fuel available the next morning.
La nuit a été courte, coupée en deux par un badaud qui a décidé de monter sur notre bateau en plein milieu de la nuit. On n’a dormi que le temps d’une marée; le courant de Jax est assez important pour qu’on veuille vraiment qu’il aille dans la même direction que nous. Donc à 3h du mat’, on était repartis. On est sortis dans l’Atlantique vers six heures. Avec le courant qui sortait du fleuve, et qui se heurtait à la houle océanique, les vagues étaient plus hautes et courtes que ce à quoi on s’attendait – et sans vent dans lequel appuyer nos voiles, on roulait de bâbord à tribord comme un canard de plastique dans le bain d’un épileptique. Après 5 mois sur terre, il n’en fallait pas plus pour qu’on nourrisse les poissons…
Puisque les prévisions météo n’annonçaient aucun espoir de vent pour les prochains 48 heures, nous avons décidé d’entrer dans le canal intra-côtier… (C’est comme ça qu’on le nomme en français? En tout cas… le intra-coastal waterway, ou ICW). Bref, on et entrés à l’embouchure Ponce de Leon vers 9h le soir, et ça a fait beaucoup de bien de ne plus se faire brasser. On a continué jusqu’à 1h du mat’ et on s’est arrêtés près de Titusville, pour pouvoir faire le plein le lendemain.
It was both our first time in that part of the ICW. It took us 3 more days to get the Ft Lauderdale since we stopped at night. Well, we did travel a fair bit of it in the dark, since sun sets so early. We found it exhausting to be in a narrow ditch with unlit markers at night, so we always ended up finding a spot to drop the hook at some point. Conclusion, every option has its pros and cons. The ocean is exhausting on the stomach when you haven’t gotten your sea legs, but you can take naps in the cockpit and set a watch every 10 minutes when you’re on watch. The ICW is exhausting because you need to pay attention all around you at every moment, you’re following a narrow ditch, watching for markers, watching for boat traffic, watching for bridges, calling for openings, calculating speeds to make the next bridge on time, listening carefully the busy channel 9 on the VHF… Many times we need to be both on deck, rain or shine. But it’s calm protected waters, so no swell, no feeding the fishes.
C’était tous les deux notre première fois dans cette section de l’ICW. Il nous a fallu encore 3 jours pour atteindre Ft Lauderdale, puisque nous avons fait des pauses à chaque nuit. On a malgré tout navigué pas mal de nuit, puisque le soleil se couche si tôt ces temps-ci. Mais naviguer dans le noir, et barrer en tout temps en éclairant les bouées avec une lampe de poche pour ne pas s’échouer ou s’en prendre une en pleine tronche, ça draine l’énergie! Bref, chaque option a ses avantages et ses inconvénients; l’océan est difficile pour l’estomac quand on n’est pas amarinés, mais on peut au moins faire des siestes avec une alarme aux dix minutes quand on est de quart. L’ICW nous exige de porter attention en tout temps, parce qu’on suit un canal étroit, avec des bouées, la circulation d’autres bateaux, du courant, des ponts qu’on doit faire ouvrir, la voie 9 du VHF qu’on doit monitorer en tout temps. Souvent, on devait même être les deux sur le pont, beau temps ou mauvais temps. Mais ce sont des eaux calmes… sans vagues… sans vomi. Ça compte.
Enough of that. Our last night in the ICW was spent in lettuce lake. It’s funny how every little enlargement of the canal has a name. Lettuce lake is this :
Notre dernière soirée dans l’ICW, on l’à passée à lettuce lake (le lac laitue). C’est fou à quel point chaque petit renflement de ce canal là porte un nom. Le lac laitue, c’est ça :
We were just anchored in some people’s backyards. We prepared everything we could for the crossing : cook food that will be easy to eat outside, take the mainsail cover off, install the Hydrovane rudder, pull out our foul weather gear, life vests and harnesses, etc. All that was left the next morning was 8.5 miles, 5 bridges, refuel the diesel tank, and go. We exited the inlet around 11 am Thrusday morning, with a warm breeze from the south. The winds were expected to be 20-30kt from the south, shifting west through the night and north the next day. With the route we were planning to sail (Fort Lauderdale to Great Harbour Cay), it looked like we could almost trim the sails once, and follow the wind around the bend. Hum… Would have been nice but it’s not exactly how it happened.
C’est à peine plus large qu’un terrain de boulingrin, et on était à toutes fins pratiques ancrés dans la cour arrière des gens. Quoi qu’il en soit, on avait des trucs à préparer pour la traversée; on a préparé de la nourriture à l’avance, enlevé le couvercle de grand’ voile, installé le safran de l’Hydrovane, préparé nos cirés, nos vestes et nos harnais, etc. Tout ce qu’il nous restait à faire le lendemain, c’était naviguer 8.5 miles nautiques, traverser 5 ponts, remplir le réservoir de diesel (encore) et partir. On est sortis en mer vers 11h le jeudi matin, avec une brise chaude venant du sud. Les vents annoncés étaient de 20 à 30 nœuds du sud, tournant à l’ouest au cours de la nuit et du jour suivant. Avec la route que nous prévoyions naviguer (Fort Lauderdale vers Great Harbour Cay), ça donnait presque l’impression qu’on allait pouvoir régler nos voiles pour faire du travers, et que le vent allait virer et nous faire automatiquement suivre notre route prévue, avec un lent virage vers tribord. Ça aurait été ben l’fun, mais ça n’est pas exactement ce qui s’est passé.
We started on a close reach in 6-8’ seas, that’s pretty much what we got for the whole gulf stream crossing. The wind forecast was in the mid 20s gusting to 30kt, we were averaging 7 kt with the new jib and 2 reefs in the main, the boat behaved well. We got a few random waves who splashed a bucket of watery salt on our heads (we’re missing the dodger already), but for most of the time, we stayed kinda dry.
La navigation a commencé au près bon plein dans une mer assez formée et ces conditions-là se sont maintenues pendant pas mal toute la traversée du gulf stream. Avec le vent prévu de 20 nœuds et plus, on faisait un bon 7 nœuds de moyenne avec le nouveau foc et deux ris dans la grand’ voile. Le bateau était parfaitement à l’aise dans les conditions, et à l’exception de quelques vagues surprises qui nous ont mouillé la casquette (on s’ennuie déjà du dodger), on est restés pas mal secs.
When came time to round the Eldorado Shoal, just north of Bimini, we were quite early on our predicted time and the wind had not yet shifted west as expected. So we started to point a little closer to the wind. And we waited for the wind to shift… and we waited and waited until we started to be way off track… Bummer, we were supposed to start on a beam reach, and finish downwind. In reality, we started on a close reach, and finished close hauled. Ah those predictions… They’re just predictions after all.
It took us 24h to get to Great Harbour Cay (130nm), which was quite faster than last year for the same exact leg. The wind may not have been as nice as predicted, but we can’t complain, because the weather was much nicer. We were supposed to have showers and thunderstorms during the night, we saw lightning striking over Grand Bahamas island for a few hours, but never had a drop of rain for the whole 24h. Luckily…
When we landed, we cleared customs, rinced the boat, the gear, the people… hung everything everywhere to dry (I know it looks horrible, but what else can we do?)… Not long after, we were grabbing the lines of 2 boats that we met in Green Cove (Blanc Sablon & On y va), who had left a few hours after us from West Palm. They were happy to land and rest for a bit, since by leaving from West Palm they were close hauled for much longer than us, and also came to the same conclusion that the wind predictions were wrong… again.
We also had a nice surprise when we saw the boat ‘Capitaine Bontemp’ slide into the marina not long after us. This is the boat I learned to sail on when I was in undergrad, it belonged to my boyfriend’s father, Thierry Simon, back then. It’s a Niagara 35 that now belong to Olivier and Marika, a young couple on a round the world journey. What a sweet encounter!
Quand le temps fut venu de contourner le Eldorado Shoal, juste au nord de Bimini, on était déjà pas mal en avance sur notre horaire et le vent n’avait toujours pas tourné comme prévu dans les prévisions. Alors on a lofé un peu. On a attendu que le vent tourne… et attendu… jusqu’à ce qu’on soit vraiment à côté de notre route. Bon, tant pis. On était supposés partir au grand largue et finir au portant, et on sera partis au près bon plein pour finir au près serré. Blâmons ça sur un météorologiste saoul.
Il nous a fallu 24 heures pour se rendre à Great Harbour Cay (130 nm), ce qui est pas mal plus rapide que l’an dernier pour la même distance. Le vent a eu beau être différent de ce qui était annoncé, on ne peut pas vraiment se plaindre, parce que la météo a somme toute été pas mal plus agréable. On s’attendait à des averses et des orages, et on a bien vu la foudre tomber au loin près de Great Bahamas island, mais nous n’avons pas eu de pluie pendant la totalité des 24h.
À l’arrivée, on s’est acquitté des formalités douanières, on a rincé le bateau et nos vêtements à l’eau douce, puis on a tout suspendu aux filières pour faire sécher. (Ça a l’air du yable un bateau avec du lavage qui sèche accroché partout, mais que voulez-vous… on n’a pas mille autres solutions.) Peu après deux bateaux qu’on avait rencontrés à Green Cove sont arrivés à la marina (« Blanc Sablon » et « On y va »). Ils avaient quitté quelques heures après nous, de West Palm, et ils ont passé un peu plus de temps que nous au près serré. Eux non plus n’étaient pas impressionnés par la précision des prévisions.
On a aussi eu une belle surprise en apercevant le « Capitaine Bontems » à l’entrée de la marina, un peu après nous. Le « Capitaine Bontems » est le bateau sur lequel j’ai appris à naviguer quand j’étais à l’université. Le bateau appartenait à Thierry Simon – le père de Gaël, mon copain de l’époque. C’est un Niagara 35, qui appartient maintenant à Olivier et Marika, un jeune couple qui ont l’ambition de naviguer un jour autour du monde. C’était une belle rencontre rafraichissante.
Next leg was to reach our friends Hugo and Mimi on BiggerFish, who were already in the Bahamas. The plan was to meet them in Eleuthera for Christmas time. Looking at the weather forecast, we had a really smooth window to set sails Saturday night and arrive Sunday in Spanish Wells. So our stop in Great Harbour was short and sweet – and efficient. The sail to Spanish Wells was really smooth, we started on a beam reach and ended up close reaching into the cut at 6.5kt on flat seas. Beautiful sail, and one more time, super lucky to have had no rain and thunder for the whole ride!
La prochaine étape était de rejoindre nos amis Hugo et Mimi, qui naviguent maintenant sur « Bigger Fish », et qui étaient déjà aux Bahamas. Le plan était de les rencontrer aux Eleuthera pour Noël. Nous avons appareillé samedi dans la nuit et sommes arrivés dimanche à Spanish Wells. Notre arrêt à Great Harbour aura donc été agréable et efficace, mais de très courte durée. Cette navigation là aura été de toute beauté; on est partis au travers et arrivés au près bon plein, à 6.5 nœuds sur une mer plate. Encore une fois, nous avons eu la chance de ne subir ni pluie, ni foudre.
We are now enjoying the rain at anchor, close to our beloved old and new friends, while waiting for the holiday to give us a good excuse for a party. More on that next time!
Meanwhile, we wish you all a magical holiday season, stay safe, stay warm, and keep smiling!
On profite maintenant de quelques journées pluvieuses, à l’ancre, avec nos amis qu’on adore tandis que le temps des fêtes nous donne une excuse parfaite pour festoyer. On vous en diras davantage à ce sujet dans une prochaine publication.
En attendant, on vous souhaite à tous un temps des fêtes magique. Prenez soin de vous, restez au chaud et profitez de la vie!
This Post Has 17 Comments
Always such a pleasure to read you.
Love,
Suzanne & Andre
J’adore vous lire et voyager avec vous. Keep up the good work. Profitez, profitez ! Le gros Winston vous salue. Du moins je pense … bon vent !
Merci Guy! Le gros Win se calme un peu? C’est ça fête bientôt! Une année de plus, un moment donné, son TDAH finira bien par s’estomper un peu! 🙂
Joyeuses Fêtes belle Magalia et à ton chum soyez surtout très prudents Ouf! Les émotions durant votre récit. Bonne affaire le gros sifflet…pour la cale mieux vaut endurer que couler xxx Bonne navigation à vous deux. Santé et bonheur à l’horizon Love ❤️🍀🙏🎉🎶
Merci Gabylou! Plein d’amour, de santé et l’énergie de réaliser tous tes projets en 2023! Gros câlins xx
Toujours agréable de vous lire mais surtout d’avoir de vos nouvelles.
Pour Capitaine Bontems quel heureux hasard!!
Je vous souhaite une belle fin 2022 et j’ai l’assurance que 2023 sera tout aussi excitante en aventure de toutes sortes.
De mon côté, je tente de soigner ma maladie incurable de marin en glissant sur les pentes de ski, mais mon pied marin veut juste monter sur le pont n’importe où…
On a loué un chalet dans la montagne pour la saison ça va me faire patienter…
Possible que je me rendre aux Bahamas en avril/ mai pour ramener About Time en Floride, c’est le bateau d’hiver de Alain Bergeron.
PS j’ai réussi ma formation Météo Marine section Atlantique!!
Je vous embrasse mes amis, salutations de Guy et saluez tout le monde que je connais!!!
Bonjour Aline! Nous, en avril, on sera déjà repartis des Bahamas. Tu sais qu’à Green Cove Springs, le bateau About Time d’Alain était sorti de l’eau trois bateau à coté du nôtre? C’est un petit monde! On a hâte de te revoir! A bientôt!
Wonderful stories and sounds like great sailing. How do you find she compares sailing wise to other boats on the water?
Have a great new year and reaching winds
Hi Tony!
That’s a hard question to answer, I think all boats are built within a list of compromises. Coming from the ‘smaller boat racing world’ my first impression was that she’s pretty heavy and the helm not so responsive, or agile. However, when sailing offshore, that’s what gives her so much stability. She sails like a charm in 20kt, she cuts through the waves without any banging on the hull like flatter bottoms all do. However, her round belly and short draft makes her very rolly when the wind is not as strong as the swell. (We tried lowering the board in those situations, but the banging of the board side to side doesn’t sound right, so we don’t do it.)
Sage also feels very solid and never complains (cracking or bending) under load. She flies downwind (we’ve had lots of fun passing boats under spinnaker with our genny and drifter wing on wing!) and I think she’s quite happy that we got her a new jib this year, she seems to cooperate better upwind. BTW, we bought a stock Catalina 34 tall rig jib (7.5 oz. dacron on hanks), which was almost identical size as the previous one… for half the price of having it custom made. Sailing upwind I find that she requires much more time, effort and power to take up the speed, but this just makes sense with the weight. You’ll see a video of us in the next post, we were 3 boats together close reaching in 25kt between Current Cut and Hatchet Harbor (Eleuthera), I think you’ll enjoy it (minus the fact that we were towing the dinghy… oops!)
Another thing about Sage is that we’re still a little uncomfortable with the use of the daggerboard. We only use it to close haul. Maybe you and Connie have a few clues for us on that matter?
After a few seasons and nautical miles aboard, I’m slowly adapting my senses to her speed and style, it’s as if she was speaking in a much lighter voice than the boats I was used to sail. So the more I listen, the more I’m able to trim her efficiently, but I still got ways to go 🙂
Merci de mettre vos commentaires en français. C’est très l’fun de vous lire c’est comme si on était avec vous. Bonne Année et bonne continuité
Merci Jean! Bonne année à toi aussi, merci de nous suivre et de voyager avec nous 🙂
Fini le dodger?
Je ne dirais pas “fini”… mais disons qu’on prend une pause le temps de trouver exactement le bon design. On a déjà plusieurs idées… Reste à voir quel forme ça prendra exactement dans le futur!
Quel plaisir de vous retrouvez et de reconnecter avec vous dans cette belle aventure.
Je vais faire suivre votre blog à mon amie pour qu’elle voit qu’il y a des belles histoires sur l’eau et en voilier.
Magalie et Rémi, je vous souhaite la paix du coeur et plein de petits bonheurs pour 2023.
Coucou !
Oui, c’est toujours un plaisir de vous lire, surtout avec le français qui est revenu 😂 Traduction très appréciée.
Plusieurs de mes amis vous suivent aussi dans votre périple et apprécient ta plume très chère fille.
Avec l’année qui se termine très bientôt, Richard et moi offrons nos meilleurs voeux à toi Mag ainsi qu’à ton compagnon Rémy pour une année magnifique: Amour et plaisirs dans votre navigation ainsi que d’autres belles rencontres surprises.
MOM XOX
Merci pour tes bons mots maman, mais c’est Rémy qui a la belle plume en français 😉
Bien content que votre Blog continue. Toujours le fun de vous lire mes héros.
Bonne navigation et bon vents.
Papa xxxx