George Town – Cat island

Mai 2022

Le dernier endroit un peu civilisé qu’on ait vu, c’est Nassau. La dernière vraie douche remonte à Great Harbour Cay, il y a deux mois. Nos deux harpons sont endommagés ; l’un parce qu’on a tiré sur un mauvais caillou, l’autre parce que j’ai mal réagi lors de ma première rencontre avec un requin. On n’a plus de bouffe fraiche depuis des semaines ; on se nourrit de cannages et de poissons. On a utilisé chaque paire de bobettes 4 fois ; à l’endroit, à l’envers, l’avant en avant et l’avant en arrière. 

Avant de dessiner des faces sur les défenses et de leur donner des noms, on est clairement dus pour une petite visite dans la civilisation. C’est donc un départ vers Georgetown, capitale des Exumas… population : 2 500.

Le plan, c’était de partir de Farmer’s Cay, et de faire un seul leg vers Georgetown. Départ à 7 h du matin, parce qu’entre le plateau bahamien et l’océan atlantique, on ne passe pas n’importe quand ! Le timing était parfait, la passe, par laquelle l’eau du plateau bahamien s’écoule vers l’océan atlantique durant les changements de marées, nous offre un courant favorable de quelques nœuds, sans trop de houle. Excellent calcul Magalie !

À peine un demi-mille après la passe, il y a une falaise sous-marine. La profondeur passe rapidement de quelques dizaines de pieds à plusieurs milliers de pieds. Je ne sais pas exactement combien. D’ailleurs, il n’est pas si important de le savoir. Ce qu’il faut savoir, c’est que c’est un sacré bon spot pour pêcher du Mahi. Et ça, on le sait ! 

Deuxième Mahi… GIT IN MAH BELLEH!

Un super Mahi long comme ça ! Tout fluo (tant qu’il est vivant).

This is Remy’s post, translated by Mag :

The last ‘civilized’ place we visited was Nassau. The last real shower we took was in Great Harbour Cay, over 2 months ago. Both our polespears are dammaged ; one because of hitting the rocks behind the fishes too many times ; the other because Remy reacted vigorously at his first sight of a shark. We’ve been out of fresh food for a while ; we are mainly relying on fish and canned food. We have used all our underwear more than usually allowed…

Before drawing faces on our fenders and giving them names, we think it’s time for a visit into civilization! We set sails towards George Town, Exuma’s capital, population : 2,500.

The plan was to sail Farmer’s Cay to George Town in one leg. Departure at 0700 because it’s slack tide, and one cannot sail between the Bank side and the Ocean side whenever one wants… (unless one wants a really bumpy and scary ride across the cut!) Our timing was perfect for a smooth crossing to the outside.

Roughly ½ mile East of the exuma islands, there is a huge underwater cliff. Depth goes from a 40-50 feet to thoulsands of feet very quickly. We’re not sure how deep, but it’s not important. What’s important to know is that it’s a great spot to catch Mahi! And that, we know!

Remy caught his second Mahi!  « GIT IN MAH BELLEH!!! »

An awesome Mahi, that long, in all it’s striking colors (while alive)

Le mahi est un peu différent en ce qu’il a du muscle (de la viande) jusque sur le dessus du front. C’est bon à manger, mais ça complique les choses quand vient le temps de l’assommer. Par chance, nous étions tous deux familiers avec la méthode traditionnelle japonaise d’Ikejime (活け締め)… reconnue comme étant la meilleure méthode pour tuer un poisson avec un minimum de souffrance (pour lui) et le maximum de saveur (pour nous). Du poisson qu’on laisse s’asphyxier dans l’air, c’est comme du bœuf noyé dans l’eau ; c’est moins gentil, c’est moins tendre, ça se conserve moins longtemps et ça vire en smooch smooch.

Voici les étapes d’活け締め:

ÉTAPE 1 : Lui planter un pic drette dans le cerveau. (On sait qu’on a atteint le cerveau quand toutes les nageoires se déploient en éventail d’un coup sec.)

ÉTAPE 2 : Saigner le poisson en lui coupant 3 artères ; deux dans les ouïes et une à la base de la queue (pour aider à drainer tout le système vasculaire).

ÉTAPE 3 : Empêcher les stimulations musculaires résiduelles en insérant un fil d’acier dans la moelle épinière du poisson.

ÉTAPE 4 : Le laisser refroidir dans un mélange d’eau et de glace.

Croyez-le ou non, c’est l’étape 4 qui nous pose problème… le reste n’est pas trop compliqué, mais de la glace pour un poisson long d’même, sur le bateau, on n’en a pas. Et pas question de faire des filets dans la vague… on aura trop de pertes. Un arrêt s’impose. 

Mahi is a little different from other fish in that it has muscle (meat) all the way over its forehead. It’s tasty, but it makes it more complicated when comes time to putting it down. Lyckily, we had just learned about the Ikejime (活け締め) method, which is a traditional Japanese way of killing a fish in a humanely manner, while providing the best meat quality.  Fishes that die ‘drowning’ in the air, is like drowning a beef in the water, it’s not nice, it’s less tender, and it doesn’t conserve as well.

Here are the steps for 活け締め:

STEP 1: Poke something sharp through the fish brain (you know the fish is brain dead when all its fins deploy wide open all at once)

STEP 2: Bleed the fish by cutting 3 arterie : into both gills, and at the end of the tail (to drain blood out as fast as possible)

STEP 3: Stop all nervous system impulses into muscles by sending a wire down it’s spinal cord. (Which triggers the last spasm as the wire goes down the spine – No, the fish is not alive, it’s JUST nervous impulses!)

STEP 4: Cool the fish in an ice bath before fileting.

Believe it or not, it’s that last step (4) that causes us problem… the rest, we can manage pretty well, but finding ice to cool down such a huge fish on our boat – not happening. And since we are not going to pull the knife out and start fileting this guy out here in the waves, we need to change the plan and stop as soon as possible.

Entrée dans une passe, mise à l’ancre, filetage de poisson, dégustation de ceviche, dodo, relever l’ancre, re-départ vers Georgetown avec un frigo plein de Mahi. Ainsi va la vie.

Dans les jours suivants, on a mangé des tacos de mahi, du mahi pané, du ceviche de mahi, du mahi poêlé, du potage de mahi, de la salade de mahi, et du mahi avec des patates rôties…

C’est bon le mahi, mais là on est prêts pour autre chose.

Après notre pause obligée par un requis de préparation de poisson, nous avons poursuivi notre route vers Georgetown et sommes arrivés à 11 h dimanche. C’était plutôt tranquille — tout le monde était à la messe. Mais pas nous. On était trop occupés à boire des daiquiris aux fraises. On aura peut-être droit au paradis quand même. Quoi que… comme disait Lafontaine ; 

  • Un tiens vaut, ce dit-on, mieux que deux tu l’auras ; 
    L’un est sûr, l’autre ne l’est pas,
  • Des daiquiris dans l’au-delà, sait-on s’il y en aura ; 
    et ce paradis-ci vaut bien celui-là. » 

Bon, ok, j’ai ajusté la fin, mais le concept tient.

Après les daiquiris, on a acheté de l’essence pour le dinghy et fait une petite épicerie. On a acheté des fruits frais surtout ; des cantaloups, des pommes, des oranges et de la crème glacée.

Retour au bateau en dinghy. Mouillés. Il faut dire qu’on est installé de l’autre côté de la baie, près de monument hill – ça fait quand même une bonne trotte.

Les semaines qui ont suivi, on a pris ca un peu relaxe. Relaxe parce que : 

  1. On n’a pas eu de la météo géniale
  2. On avait des trucs perso à faire (travail etc.)
  3. On a des amis qui sont supposés venir nous rejoindre au bateau à GeorgeTown le premier juin, donc il faut un peu coordonner la logistique avec eux.
  4. On n’est pas ici pour se presser, anyway.

Finding the next navigable cut, dropping the hook, fileting the mahi, making ceviche, sleeping, pulling up the anchor, re-departure to George Town with a fridge full of Mahi… Such is life.

In the following days, we had mahi tartar, pan fried mahi, mahi salad, sautéd mahi, mahi tacos, mahi soup, mahi potatoes…

We love mahi, but we are ready for something else.

After our mandatory fish preparation stop, we continued our route to Goerge Town and arrived around 1100 Sunday. It was pretty quiet – everyone was at church except us. We were too busy drinking strawberry daiquiri (Frozen!!!! With lots of ICE!!!) We may still be allowed to go to heaven later. As someone said :

  • A bird in the hand is worth two in the bush. One is certain, while the other one is not.
  • So… A daiquiri in the hand is worth two in heaven 😉 said Remy

After frozen daiquiri, we got fuel for the dinghy and groceries (ohhhh, lettuce, cantaloupe, apples, oranges, and ice cream – for the road!)

Those dinghy rides into town are very interesting. We are anchored over by Monument hill, and crossing the bay is over 1nm and choppy waters creates a very wet experience…

The following weeks, we took it easy for many reasons :

  1. Weather was not great
  2. We had lots of work to do
  3. We have friends who want to come visit and we need to figure out the logistics with them
  4. We are not in a rush to go anywhere anyways…

Il s’est aussi passé quelque chose de très étrange pendant notre séjour à GeorgeTown… il a plu !

Ça faisait plusieurs mois qu’on n’avait pas vu ça. Alors on est sortis sur le pont, avec chacun une barre de savon, et on a pris une douche sur le pont. Ensuite il a replu. Alors on a laissé le dinghy se remplir d’eau de pluie chaude, on a sorti nos barres de savon, et on a pris un bain dans le dinghy. C’est bizarre la pluie qui n’arrête pas. On commence à être un peu ratatinés.

On commence à réaliser que le printemps bat son plein ! C’est mon premier printemps dans le sud… et je dois avouer que c’est un peu surprenant. Depuis le début de l’hiver, on avait eu – au plus — deux ou trois journées de pluie… et là, ça fait deux semaines que c’est une alternance d’orages et de pluie. Bizarre, je n’avais pas réalisé que même dans les tropiques, il y a des saisons, et qu’elles ne se valent pas toutes. Espérons juste que nos amis en visite seront chanceux avec la météo et qu’ils ne nous en voudront pas trop de les avoir invités dans une température… non-idéale !

Something very weird happened while we were in GT… it RAINED!

We hadn’t seen that in ages. So, we both got out on deck with a bar of soap and showered. The next day, it rained again. So we let the dinghy fill up with fresh water, grabbed our soap, and took a bath in the dinghy. It’s weird all that rain. We’re starting to be a little shriveled.

We’re realizing that the spring is in full bloom here. Remy’s first spring in the south… and he is quite surprised how the seasons are different. Actually, he didn’t realize that even in the tropics, there are seasons, and they are not all equally interesting. Since the beginning of winter, we had, at most a couple days of rain… And now, we’ve had almost 2 weeks of on/off rain and thunderstorms. We are crossing fingers that the weather will cooperate when our friends come visit, else they might be mad at us for inviting them in such a ‘non-ideal’ time of the year!

Quand on a la bedaine poilue, on avance moins vite dans l’eau, c’est bien connu. Je ne sais pas si je devrais vous dire ça, parce que c’est un peu personnel, mais quand Sage passe trop de temps dans l’eau chaude, elle devient un peu poilue du ventru. Bref, on a profité de notre arrêt à Georgetown pour faire un grattage d’algues bien mérité. C’est une bonne chose, parce qu’avec Francis et Karine qui sont supposés venir nous rejoindre à Georgetown en début juin, avec un départ, de Nassau, 5 jours plus tard, ça va quand même être un horaire assez serré. Les quelques nœuds qu’on pourra gagner seront surement utiles !

It is well known that a hairy belly doesn’t move as fast in the water. Sage’s belly has been growing hair like crazy since we are in warmer and warmer waters… (and not moving as much…) It felt like we had given her a good scrape not that long ago in Staniel, but apparently, it was too long ago. She was completely green underneath, with all sorts of beautiful algae (but thankfully no barnacles)! So we spent a good 2 days taking turns at scraping and scraping. It was a good exercise to say the least. And a huge baraccuda seemed very curious about all this stuff flying off the hull. We didn’t like him too much… But we’ll be happy to gain the little bit of speed when we will be sailing north as fast as possible later on.

Notre passage à Georgetown nous a permis de rencontrer l’équipage de C’est la vie et de revoir l’équipage de Calmalo, qu’on avait rencontrés pendant qu’on était en attente de l’ouverture des frontières avec nous, en novembre en Nouvelle Écosse. Deux adultes et un ado dans un Kelt 8.8, avec un chien et un chat… pendant 8 mois. Pensez-y.

On a passé un peu de temps avec eux, on a fait un feu de camp-hamburger-hot-dogs sur la plage. 

C’est bien beau attendre de la visite, mais on ne passera quand même pas trois semaines à Georgetown ! Alors on est repartis vers le nord, en même temps que les deux autres bateaux Québécois. On est sortis au large, espérant pêcher un nouveau mahi, et on s’est retrouvé avec un Barracuda. Bon, tant pis. Avec un peu de doigté, j’ai réussi à hisser le Barracuda dans le dinghy pour le laisser mourir, afin de pouvoir récupérer mon leurre plus tard. (No way que je vais mettre mes doigts proche de ces dents-là tant que c’est vivant !)

While we were scraping the hull, our friends from Calmalo showed up! We had met them in Nova Scotia back in November. They were in the bunch of crazy sailors waiting and waiting for the US border opening. They (a man, a woman, a teenager, a cat and a dog) sailed all the way here on their Kelt 8.8 (this is a 28ft monohull. Yes, I did not mistype : twenty eight!) They arrived alongside another French Canadian boat C’est la vie with Hugues and his friend Brian on board (Hugues wife and 4 kids had already left and returned to Quebec).

We spent time with them, enjoying a wonderful pic-nic-hamburger-hot-dogs-marshmallow on the camp fire by the beach.

It’s fun to be here, but we won’t spend another 2 weeks here just waiting for our friends. We left George Town at the same time as our 2 buddy boats and went to Lee Stocking island. We went offshore in the hopes to catch another mahi on the way, but only Hugues and Briand caught one. Apparently, when they throw a line out, they ALWAYS catch mahi. On our side, we caught a barracuda instead. Bummer. Remy didn’t want to lose his fishing gear, nor did he want to lose a finger trying to get it, so he managed to swing the barracuda into the dinghy!

On s’est arrêté à peine 25 miles au nord, à Lee Stocking Island. On a fait un tour à terre avec l’équipage de Calmalo et de C’est la vie, et on a visité un ancien centre de recherche du Perry Institute of Marine Science qui est abandonné depuis plusieurs années. Pourtant, le Perry Institute semble encore opérationnel, et leur site web est accessible, avec des nouvelles datant de l’an dernier. https://www.perryinstitute.org/

Si vous voulez mon avis, c’est un peu bizarre de la part d’une organisation qui a pour but de protéger l’environnement marin de disparaitre d’une ile du jour au lendemain en laissant toutes ses vidanges derrière, mais bon. Au moins, je vous confirme, pas de zombie ici.

At Lee Stocking island, we went to shore with our friends to visit what was left from the abandoned research center Perry Institute of Marine Science. Interestingly enough, the Perry institute seems to still be operational, with data from last year on their website https://www.perryinstitute.org/

If you want our point of view, it’s a little weird that an organization who wants to protect the marine environment disappears from an island one day, leaving all their junk behind. Oh well. But we can confirm, there were no zombies on the island.

Après la visite (et un bon souper de mahi, gracieuseté de Hugues et Brian, amélioré par une délicieuse recette du grand chef Bruno), tout le monde est reparti, nous laissant tout seuls dans la baie, très tranquilles. On est allés pêcher un peu, et Magalie a ramené 3 petits poissons pour souper, malgré que la pointe de notre dernier harpon soit cassée et que les requins voulaient les mêmes poissons.

Magalie n’a pas peur de grand-chose. Ça prend davantage qu’un petit requin de 8-10 pieds pour lui faire peur ! Moi j’aime pas les requins, même s’il parait qu’ils ne sont pas trop méchants.

After the visit (and an amazing mahi dinner – thanks to Hugues, Brian and chef Bruno!), our friends left to continue their northbound return. We were, all of a sudden, completely alone in this peaceful place. We moved the boat to another bay and found this beautiful beach with an amazing little trail to walk to the ocean side.

We also went fishing. Actually, I went fishing… In the french version of this post, Remy wrote that I’m not afraid of anything. It’s not true, I’m always afraid to get in the water, especially when the visibility is less than 1km (so all the time! Haha!) This time I went fishing, and I got 3 fishes, even if there was a big nurse shark that wanted them also. I swam towards him twice to tell him “Don’t mess with MY fishes” ! While Remy was on watch from the dinghy 😉

Il nous restait encore 10 jours avant l’arrivée des amis… juste assez de temps pour faire un petit aller-retour sur Cat Island, un peu à l’Est. C’est une petite navigation de 60 milles nautiques, au près serré. Sans histoire. En passant, ça s’appelle Cat Island à cause d’Arthur Catt, un pirate… c’est les Bahamas ici, pas l’Égypte ! Donc rien à voir avec les chats. Désolé de vous décevoir.

We looked at the wind forecast, as always, and for a change, we had a window of many days in a row of easterly winds! I know that sounds weird, but since the rain/storm weather had started we hadn’t had consistent easterlies. We had 10 days left before the friends fly in, plenty of time for a visit to Cat Island on the other side of the Sound. A full day, 60 nm of sailing upwind, nothing to report here (not even a mahi). Btw, the island got its name from the pirate Arthur Catt, it’s the Bahamas here, it’s not Egypt! So nothing to do with cats, sorry !

On est arrivés un peu avant le coucher du soleil. Le lendemain, on a fait des provisions au marché local, avec un timing parfait, puisque le mail-boat venait tout juste de passer. Je ne sais pas si on vous en a déjà parlé, mais le mail-boat, ici, c’est une affaire sérieuse. C’est le bateau qui fait le tour des iles, et qui approvisionne les commerces et les bahamiens. Le mail-boat livre l’épicerie, le mail-boat livre le courrier, le mail-boat livre le carburant, le mail-boat livre les matériaux de construction, le mail-boat est toujours en retard. Sauf cette semaine… il était à temps sur Cat Island : dimanche PM — juste après la messe ; et c’était la cohue dans la petite épicerie. Mais il y avait du choix ! Même des beaux légumes frais !

We got here just before sunset – which is a must to navigate between the possibly uncharted coral heads. The next day we did a little provisionning with perfect timing as the mail-boat had just pass. I don’t know if we already told you about this, but here, the mail-boat is serious business. It’s the boat that runs between Nassau and the outer islands to bring supplies to people and businesses. The mail-boat delivers grocery. The mail-boat delivers mail. The mail-boat delivers fuel. The mail-boat delivers construction materials. The mail-boat is always late. Except this time, it was on time on Cat Island : Sunday PM, just after church ! And it was crowded in this little store, but there was so much variety! Even some beautiful fresh veggies!!!

On a ensuite pêché un peu (triggerfish…) et on a déplacé le bateau un peu plus au sud sur l’ile, pour se rapprocher du spot à crègnlaçée et de l’ermitage du frère Jérôme.

La crègnlacée, vous savez ce que c’est.

Later on we visited the mangroves, went fishing and snorkeling. The next day we moved the boat a little further south to get closer to ice cream (iiiiiiice creeeeeeaaaaaaaammmmm!!!!!) and father Jeromes’ hermitage.

L’ermitage du frère Jérôme, aussi appelé l’Ermitage du mont Alvernia, c’est une petite retraite qu’un prêtre-architecte Franciscain Anglais s’est construit il y a longtemps sur le point le plus haut des Bahamas pour s’isoler du monde et prier Dieu.

En partant du bas de la montagne, on avait vraiment l’impression que c’était loin… mais ce n’est pas loin, c’est juste que son Ermitage, c’est vraiment p’tit. On se doutait bien que ça n’était pas une cathédrale, et que ça a été construit à la main par une seule personne.

C’est impressionnant ce que les gens peuvent faire pour avoir un peu de tranquillité et d’indépendance dans la vie. Par contre, selon ce que je comprends de l’histoire, il était tellement apprécié comme architecte qu’on est venu le chercher dans son ermitage pour effectuer d’autres projets un peu partout dans les Bahamas et ailleurs, et il est finalement mort quelque part à Miami. Ben coudonc.

The Alvernia mountain hermitage is a small place that an English Roman Catholic architect priest build himself a long time ago on the highest hill in the entire Bahamas to have some solitude and pray God.

When walking from the base of the mountain, we could see the buildings on top, and we really thought it was going to be a long walk. It looked so far! But it’s not far at all. It’s just so small, that it looks further than it really is. We knew it was not a cathedral, it’s a hand built little place.

It’s very impressive what people can do to get some self-sufficiency and quietness in life. However, from what we understood of his story, he was so renowned for his work that he got called away from his hermitage to work on other projects all over the Bahamas and elsewhere, and apparently died in Miami. Oh well.

Après cette belle visite de 4 jours à Cat island, on est repartis, le ventre plein de crème glacée, et les yeux bien rincés en profitant du bon vent d’est pour revenir à George Town, full pine, au travers, à 6.8kt de moyenne.

Maintenant on ravitaille une dernière fois ici et on attend nos amis… On regarde la météo et on se dit qu’ils n’ont pas gagné à la loto-météo cette année… La suite dans le prochain épisode!

After this sweet 4 days in Cat Island, our belly full of ice cream, and our eyes full of beautiful landscapes, we set sails again towards George Town. Taking advantage of this beautiful steady easterly to take us there in no time, at 6.8kt on a comfortable beam reach. 

Now in George Town, we provision and prepare the boat one last time before heading north. While waiting for our friends, we watch the weather evolve and we think that they did not win the Loto-weather this year… More to come in the next episode!

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This Post Has 17 Comments

  1. Dave White

    Weather turning nice up here. Etchells racing has begun. Time for you to leave the south and come on up? Just kidding you’re living the good life!!

    1. Magalie Laniel

      Glad to hear weather is behaving up in maine! We do have a thought for the north once in a while when we sweat too much, but then we jump in the water and forget about it 😜
      Hugs your way dear Dave!

  2. Daniel

    Toujours le fun d’avoir de vos nouvelles, vos images sous-marines sont fantastiques… Bon vent

    Daniel
    La Familiale

    1. Magalie Laniel

      Merci Daniel! Et vous? À quand le re-depart?

  3. Gabrielle Louise Monette

    Un céleste projet pour vous deux! Quelle belle vie!
    On y est presque avec vos narrations et vidéos!
    On vous aime ❤️🙏🍀🍀🍀

  4. Jocelyne

    Coucou mes chéris!
    Vous continuez de bien vous amuser…c’est ce qu’il faut dans la vie, elle est si courte au fond.
    J’étais un peu inquiète quand j’ai lu pour le p’tit requin (dans mon livre a moi, 10 pi. c’est pas petit)?
    Enfin, l’important c’est que tout ce soit bien termminé pour Mag l’aventurière.
    Bon séjour avec vos amis et on a bien hâte de vous revoir au Québec.
    Take Care! I love you!

    1. Magalie Laniel

      Merci mom, t’as raison que 10pi c’est pas petit, mais Remy a un peu exagéré… il faisait pas 10pi, peut-être 7-8 😜
      Hâte de te revoir aussi! Bisous xx

  5. Anne

    Quelle plume! Un réel plaisir de vous lire et de revivre certains lieux en décalage. Vos images nous parlent avec clarté … mais la pêche avec tout requin … nourrice ou pas, ce n’est pas pour moi! Bravo pour le travail d’équipe, en images et en surveillance! Bonne continuité de périple.

    1. Magalie Laniel

      Merci Anne! On fait un bon travail d’équipe, il le faut 😁! Bon début d’été à vous deux!

  6. Karminou

    Merci, pour le partage de votre belle aventure, c’est tellement paradisiaque, Magalie tu es superbe dans ce beau décor, continuez d’en profiter et de vivre le moment présent. Bisous XOX

    1. Magalie Laniel

      Merci Karminou pour le beau message! On continue d’en profiter et on vous envoie tout plein de soleil ☀️ xx

  7. Suzanne

    Comme toujours j’adore recevoir vos aventures en texte, en images et en vidéo.
    Prenez soin de vous (surtout toi l’aventuriaire). Have fun! On a bien hâte de vous revoir.
    Big hugs à both of you,
    Suzanne et Andre

    1. Magalie Laniel

      Oh on a hâte de vous revoir aussi!!! On s’en revient bientôt… gros câlins xx

  8. Marie=Paule Goyette

    JE VAIS LIRE ET RELIRE VOTRE RÉCIT ET VOIR ET REVOIR LES PhOTOS. j,apprends tout sur ces randonnées.VOUS AVEZ UNE FACON DE NOUS FAIRE VIVRE VOTRE BELLE AVENTURE. tOUT EST INTÉRESSANT: VOS DÉCOUVERTES, VOTRE VIE QUOTIDIENNE. VOS PEURS, VOS AMIS ET AMIES. pOUR M,A SECONDE LECTURE, JE VAIS m’ÉQUIPQER d,UNE CARTE. MILLE EXCUSE POUR L mauvaise calligraphie de mon texte.

    1. Magalie Laniel

      Chère Marie-Paule, c’est un grand plaisir de partager ces tranches d’aventure avec vous tous! Merci pour ton message et tes encouragements! S’il y a des bouts ou des expressions que tu ne comprends pas, n’hésite pas à m’écrire!
      À bientôt! XX

  9. Benjamin

    Merci de partager vos aventures avec nous, et c’est passionnant de suivre vos péripéties. J’adore vos vidéos et photos qui documentent votre voyage. “Fair winds” pour la suite les amis !

    Bises du Québec

  10. Gérard et Laurence

    Sympa, rafraîchissantes et très instructives, merci de partager vos aventures.
    Petit bonjour d’Indigo.
    Fair winds, profitez bien et à bientôt.

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